Note sur l’établissement du texte : ce manuscrit présente deux couleurs d’encre, pour distinguer l’écriture de Condorcet de celle de Turgot, selon l’indication suivante d’Eliza O’Connor : (Copie). L’encre rouge est de l’Ecriture de Turgot. L’encre noire est de l’écriture de Condorcet
. Nous transcrivons ci-dessous deux versions : la première sans les corrections de Turgot, la seconde avec celles-ci, qui n’interviennent que jusqu’à la fin du 1er paragraphe.
Transcription
[Première version]
[408 r] à Paris ce 6 Juillet 1777.
Monsieur l’abbé de Veri m’a fait espérer Monsieur le Comte que vous auriez la bonte de m’accorder la permission de remettre en vos mains la démission de la place d’inspecteur des Monnaies. Les circonstances où je me trouve me font regarde cette demarche comme convenable.
La permission que vous voulez bien me donner est une nouvelle marque de vos bontés. J’ose me flatter que vous daignerez me les conserver. Je suis avec respect Monsieur le comte, votre très humble & très obéïssant serviteur
Le M.is de Condorcet
Je prends la liberté de joindre à ma démission quelques eclaircissemens sur les places d’inspecteur des Monnoies que M.r l’abbé de Veri m’a dit que vous aviez paru désirer.
[408 v vierge]
[Deuxième version]
[408 r] à Paris ce 6 Juillet 1777.
Monsieur le Comte
Monsieur l’abbé de Veri m’a fait espérer que vous <voudriez bien me per> trouviez bon que j’eusse l’honneur de remettre en vos mains la démission de la place d’inspecteur des Monnaies. Vous savez les motifs qui me font regarder cette demarche comme convenable.
La permission que vous voulez bien me donner est une nouvelle marque de vos bontés. J’ose me flatter que vous daignerez me les conserver. Je suis avec respect Monsieur le comte, votre très humble & très obéïssant serviteur
Le M.is de Condorcet
Je prends la liberté de joindre à ma démission quelques eclaircissemens sur les places d’inspecteur des Monnoies que M.r l’abbé de Veri m’a dit que vous aviez paru désirer.
[408 v vierge]