Transcription

[457 r] Villette

J’ai été très faché d’avoir été obligé de partir de Paris sans avoir l honneur de vous voir et de vous <m [?]> remercier. Vous trouverez chez moi une grande quantité de meubles qui appartiennent à M. le M.is de Grouchy et qu’il faut emploier en y faisant le moins de changement possible. Il a la bonté de me les prêter. Je voudrais les emploier <soit> d’abord a meubler la grande <champ> chambre de laquelle il faudra faire disparaitre les cloisons. Il y a une comode a moi qu’on y placera, d’ailleurs pour les choses de ce genre qui n’ont besoin que d’être mises en place on peut attendre Auguste qui arrivera Samedi, ou Dimanche. J’ai <A> commandé un[e] alcove pour des chambres du haut destinée à M. de Grouchy quand il viendra à Paris. Il faudra meubler cette chambre soit avec <le [?]> ces meubles soit avec le lit jaune qui est dans celle de M. l’abbé Rochon ; mais {d’}arranger de maniere qu’il y eut moyen dans une journée d’oter ou de mettre les meubles propres, afin qu’il pût être proprement logé et que cependant en son absence on pût mettre une femme de chambre dans le méme logement.

Je vous demande pardon |de tant [?] de peines|, |je| vous remercie, et vous embrasse.

[457 v] [Brouillon de l’Essai sur les Assemblées provinciales] [458 r] [Brouillon de l’Essai sur les Assemblées provinciales] [458 v] [Adresse, marques postales et brouillon de l’Essai sur les Assemblées provinciales]