Note : le texte de cette lettre est précédé de la mention suivante : « Lettre de M. d’Angivilliers V.lles le 20. Mai 1787. » (f. 195 r).
Transcription
[195 r] Je desire fort |M.| et cher [sic] Confrere, tirer quelque parti des mémoires sur la machine de Marly, qui ont été couronnés par l’Academie des Sciences. Car vous sentirés aisément que je n’ai pas engagé Sa Majesté à proposer les prix qui ont été adjugés, pour ne pas profiter des lumieres qui peuvent être repandues dans ces mémoires. Je ne vois pour cela que deux moïens, ou de prendre communication des Manuscrits, qui peuvent bien être censés appartenir au Roi, vû la somme que les prix lui ont coutée, ou de les faire imprimer tant pour l’utilité publique que pour celle des bâtimens du Roi. Mais je crains que le dernier parti ne soit beaucoup trop couteux à cause des gravures nécessaires, d’un |autre| côté l’Academie est dans l’usage de faire imprimer les pieces qui ont remporté ses prix et [195 v] je crois qu’un volume contenant ceux relatifs à la machine se vendrait avantage[use]ment. J’aurais bien, à ce que je présume, la ressource de l’imprimerie Roïale ; mais je sais qu’il faudrait attendre plusieurs années ; Voila sur quoi je desirerais que vous me missiez a portée de prendre un parti. Une connaissance préliminaire à cela serait aussi de savoir quel Volume pourront faire les 6. mémoires qui ont partagé les prix, et je vous serais obligé de le faire examiner.