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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC1277
TitreCONDORCET à LOUIS XVI - [26 juillet 1792 ou peu avant] (Paris, Bibliothèque de l’Institut de France, Ms 875, f. 199)
Document de référenceOui
Statut éditorialLettre retenue, Lettre ostensible
Nature du documentBrouillon
Lieu de conservationParis, Bibliothèque de l’Institut de France
CoteMs 875, f. 199
Note(s) identification
et lieu de conservation

La version finale de ce manuscrit est présentée comme « un projet de message au roi » (Archives parlementaires, séance du 26 juillet 1792, t. 47, p. 159). Nous avons donc considéré qu’il relevait de la correspondance ostensible de Condorcet.

 

Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Note(s) intervention(s)

La version finale de ce manuscrit rédigé par Condorcet sera prononcée par Elie Guadet au nom de la Commission des 21 (dont Condorcet faisait aussi partie) à l’Assemblée nationale, le 26 juillet 1792.

Dates
Date indiquée par le scripteur[non]
Datation[26 juillet 1792 ou peu avant]
Papier et cachet
Description du papier issue de Muse

Description occurrence :
Ff. début/fin : 199-199. Type de papier : BIF034-0 . Feuillet in-4°. Dimensions feuillet : 199 x 162

Description référence :
Type de papier : BIF034-0. Vergé écru, assez lisse. Épaisseur : 0,12 mm. Dimensions feuille entière :324 x 400 (rogné). Filigrane : Marque : Cornet à courroie simple sur écu coiffé d’une fleur-de-lis / en pendentif : monogramme (M + ?) avec à sa base un clochette ou petite fleur à tige ornementale (fils croisés). Contremarque  : “D & C BLAUW”. Ecart lignes de chaînettes : 25-27mm.

Image(s) de référence du filigrane
Textes

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Note sur l’établissement du texte : la conservation actuelle de ce manuscrit fait apparaître sa seconde page avant la première.

Transcription

[199 v] Dans ce moment dev1Lire de ? Nous ne comprenons pas le sens de cette inscription, dont les deux dernières lettres sont en outre surmontées par un trait légèrement ondulé. danger <sire> Sire, vous pouviez beaucoup, vous pouviez tout pour la sureté de l’empire, un ministere vigilant, et ferme, digne de la confiance du peuple |appuié de celui2Lire celle. de ses representans| assuré de la votre, eut <bien> bientot retabli l’ordre dans les armées, <et> la paix dans les provinces : et la France a du être etonné[e] de voir des hommes dont elle connaissait le patriotisme, remplacés tout a coup par des hommes inconnus ou suspects remplacés par d’autres non moins inconnus encore. <Nous n’avons pas le tems d’attend> Quelques uns peuvent sans doute être dignes de leur place, mais <sommes> <dans> pouvons-nous attendre aujourd’hu[i]3Lettre masquée par l’onglet. qu’ils aient eu <le [?]> le tems d’obtenir la confiance du peuple, <et n’est-ce point à des hommes qui l’aient meritè d’avance que ces places peuvent être aujourd’hui confiées> et pourquoi tous ceux qui l’ont merite d’avance tous ceux, dont le nom aurait repandu la securite et l’esperance dans l’ame des citoyens ont-ils eté soigneusement écartés ou négligés.

[199 r] <Vous vous plaignez, Sire, de la defiance du peuple, mais qu’avez-vous fait pour la detruire ? <Regardez autour de vous, que> Les familles des rebelles de Coblentz remplissent votre palais, <des hommes> <comme avilis par tous le> les ennemis connus <de la liberte>, de l’egalité, de la constitution forment seuls votre cour.

4Ce paragraphe est précédé par un signe de renvoi dont le contenu ne figure pas sur la page.Mais, Sire, lorsqu’un empire est <menacée [?]> menacé par des armées etrangeres, lors qu’on veut changer ses loix par la force, il n’existe plus qu’un interet et qu’un devoir celui de repousser l’ennemi. <Tout interet> Toute division de parti ou d’opinion doit être suspendu[e] et il ne reste plus que deux classes d’hommes des citoyens et des traitres. <Celui qui a negligé ce devoir commun> <Negliger la> <Songer alors à> On a vu les nations pardonner <les> des crimes contre leur liberté commis dans les discordes civiles mais celui qui chargé>

Telle sont, Sire, les verités que les representans du peuple francais ne pouvaient |sans crime| vous cacher plus longtems <sans trahir son [?] devoir> <sans trahir leur[s] devoirs> <sans une>.

Vous pouvez encore sauver la patrie, et le trone constitutionel avec elle. Osez <le [la ?]> enfin le vouloir, que le nom de vos ministres, que la vue des homme[s] qui vous entourent appelle la confiance publique, que tout dans vos actions <publiques et> privées, dans l’energie et l’activité de votre conseil, <dans les discours> annoncent que <les [?]> la nation des representans et vous n’avez qu’une seule volonte un desir unique celui <de sauver [?]> du salut public. Vous n’avez connu encore que les ennuis et les chagrins du <th [?]> trone, pour quoi <n [?]> vous refuseriez a en connaitre enfin les douceurs <.>, et quel sera votre bonheur <d> lorsque vous verrez <ces petitions ces adresses, d [?]> ces mêmes cris du peuple <d> se changer librement en acclamations de reconnaissance.

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