Crédit photographique : Bibliothèque de l’Institut de France 

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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC1605
TitreCONDORCET à un correspondant non identifié (un député du tiers état) - [fin juin 1789] (Paris, Bibliothèque de l’Institut de France, Ms 859, f. 123-124)
Document de référenceOui
Statut éditorialLettre retenue
Nature du documentBrouillon
Lieu de conservationParis, Bibliothèque de l’Institut de France
CoteMs 859, f. 123-124
Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Dates
Datation[fin juin 1789]
Papier et cachet
Description du papier issue de Muse

Description occurrence :
Ff. début/fin : 123-124. Type de papier : BIF040-1 . Bifeuillet in-4°. Dimensions feuillet : 195 x 158

Description référence :
Type de papier : BIF040-1. Vergé écru, assez lisse. Épaisseur : 0,124 mm. Dimensions feuille entière :306 x 390 (rogné). Filigrane : Marque : Cornet à courroie simple sur écu coiffé d’une fleur-de-lis / pendentif : fleur de lis renversé / “D & C BLAUW”. Contremarque  : “D & C BLAUW”. Ecart lignes de chaînettes : 24-27mm.

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Transcription

[123 r] Je n’attendrai point, Monsieur, l’exposition <des moti> de vos motifs pour vous feliciter <sur la démarche que vous> sur votre reunion à la pluralité des etats generaux.

Quand même <la separation> le droit <d’> de former dans les assemblées nationales un ordre separé aurait été autrefois expressement etabli par la nation entiere, quand même [?] la noblesse l’aurait <toujours> constament exerce dans toutes les assemblées d’etats, fut-il même bien prouvé que <cette separation> les vrais interets <de la noblesse et> <de la nation entiere> des citoyens de tous les ordres prescrivent cette forme de constitution, votre demarche n’en serait pas |moins| celle de citoyens eclairés, courageux, devoués à la patrie.

<Les etats une fois assemblés> Tout autre interet <cedait> <ceder [?]> devait ceder à celui d’assurer <par une loi> <par la loi nationale> a la Nation par une loi solemnelle, la surete, la liberté des persones et des biens, et ce qui etait necessaire pour <que l’assemblée nationale donnat [?]> <rendre à l’assemblée de la nation l’activité> <rendre à l’assemblée de la nation la generalité de> <rendre à l’assemblée> donner à l’assemblée nationale une activité sans laquelle les droits des citoyens et la paix de l’etat <seraient> auraient été exposés aux plus grands perils, devenait le premier devoir des deputés.

[123 v] Le veu <d> le plus cher de vos commettans a toujours été de vous |voir| contribuer à cette regeneration qui doit être l’ouvrage des etats generaux, <et en vous reunissant c’est ce veu que vous avez rempli [... ?] ce veu> <et vous> telle a été leur intention en ecartant de leurs pouvoirs toute prescription imperative qui eut pu suspendre l’activité <des deputes> de leurs deputes ; <c’est encore cette intention [?] que vous avez suivie> et vous avez suivi cette intention en vous reunissant aux deux autres ordres.

Du moment ou le veu unanime des representans de la très grande majorité de la nation s’etait exprimé d’une maniere decisive <en faveur de> pour la reunion des ordres, il n’etait plus possible de vouloir qu’ils restassent separés. <L’ordre de la noblesse lui même a declaré qu’il> <L’ordre de la noblesse lui même a declaré que l’interet du peuple même> <L’ordre de la noblesse lui même a declaré que l’interet du peuple etait plus que celui de l’ordre même le motif de son adhesion constante aux formes suivies dans les etats generaux>

C’est pour la separation <peut être> que le concours des volontés |de chacun| des trois ordres eut eté necessaire <, que>. Chaque ordre <eut pu refuser> aurait pu sans doute contester au reste de la nation le droit <d’être separé> de la separer d’elle, <et ne pas se croire dedomagé, même> <que chacun d’eux [?] eut pu demander [?] a être reuni [?]> <et> ses membres auraient pu demander a exercer les fonctions de citoyens dans l’assemblée commune avant d’être reduits a ce droit [124 r] de revision, ou de censure auquel se borne dans toute constitution les fonctions <de tout corps qui ne represente> des corps legislatifs qui ne representent pas la generalité des citoyens <et qu’il> <droits qu’il> droit qu’ils ne peuvent tenir que <de l’[... ?]> du consentement ou du veu de la nation |<toute [?]>| entiere.

<Ainsi votre conduite conforme> <Ainsi votre conduite dictée par la loi imperieuse du salut publique, d’accor> <Ainsi votre conduite dictée par la loi imperieuse du salut public et conforme à> <Ainsi votre conduite dictée par la loi imperieuse du salut public et conforme au veu de vos commettans est encore celle que vous prescrivaient les principes les plus purs du droit public> <Ainsi votre conduite dictée par la loi imperieuse du salut public et conforme au veu de vos commettans est encore celle que vous prescrivaient les principes les plus purs du droit politique, [... ?]> <Ainsi votre conduite dictée par la loi imperieuse du salut public et conforme au veu de vos commettans est encore celle que vous prescrivaient les principes les plus purs du droit politique, presque> <Ainsi votre conduite dictée par la loi imperieuse du salut public et conforme au veu de vos commettans est encore celle que vous prescrivaient les principes les plus purs du droit politique, [... ?]> L’etat naturel est l’union ; <et> toute separation suppose une reunion anterieure qui l’ait prononcée, et laisse à toutes les parties separées le droit de reclamer <la> une decision commune qui confirme la separation ou la fasse cesser.

Ainsi votre conduite dictèe par la loi imperieuse du salut public, et conforme au veu de vos commettans l’est encore aux principes les plus certains du droit politique.

<Vo> <La connaissance de ces motifs me confirmera dans une opinion> <La connaissance de ces motifs me confirmera dans cette opinion> <La connaissance de ces motifs me confirmera sans doute dans mon opinion> Si votre demarche <y> eut été contraire |a mon opinion| mon estime personelle pour ceux qui l’ont faite ma confiance en leurs lumieres, l’idée que plus près des affaires, ils sont plus a portée de juger aurait suspendu mon jugement, mais j’aurais eté aussi affligé, que je suis flatté aujourd’hui d’être d’accord avec vous <dans> sur les moyens de faire le bien <[... ?]> comme dans <le desir de> mes veux pour que l’esperance de la nation ne soit pas trompèe plus long tems.

[124 v vierge]
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