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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC1801
TitreFrançois Joseph Jacques André GAUDIN DE LA BARDONNERIE  aux membres de l'Académie des sciences de Paris - 23 décembre 1779 (Paris, Archives de l’Académie des sciences, Pochette de la séance du 8 janvier 1780)
Document de référenceOui
Statut éditorialLettre retenue
Nature du documentOriginal
Lieu de conservationParis, Archives de l’Académie des sciences
CotePochette de la séance du 8 janvier 1780
Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Dates
Datation23 décembre 1779
Papier et cachet
Description sommaire du papier

Bifeuillet in-folio, vergé écru, filigrané

Textes

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Transcription

[1 r] Des Sables |d’Olonne| 23 X.bre 1779.

Messieurs

Vous serez san doutes étonnez qu’un homme né au bout de la terre, dans un pays que les sçiances et les Arts n’ont jamais habité, ou l’on n’en connoit pas meme le prix, ou la nature qui grave ses loys en nos ames, en auqu’ne de ses productions ne peut y trouver des hommes attentif a sesire ce qu’elle a de plus parfait pour pouvoir a propos la dirïger ver sa perfection, celui Messieurs, qui loin de vous ne jouit ni de la lumiere qui vous environnent, n’y du génie qui vous est connües se génie dont aux yeux de toute la nation vous en avez donnez des preuves, laquel a crus après cecy devoir vous accorder le droit de juger de nos pensées, vous serez étonnez dige, qu’il prenne la liberté de vous produire les siennes, sur un aussi grand sujet quest celui de la longitude, cette sçience qui sans nous laisser le moindre doute, aux milieux des plus sombre nuits nous conduiroit sans peine au deux bout de l’univers, et qui ne sera jamais que le fruit des talens et du génie, [1 v] sans tous ses avantages, que vous presenter se qu’une longue reflexion ma fait croire aître des moïens propre a la trouver, sur lequ’elle je vous prie avec instance de vouloir bien me donner votre jugement.

1.e L’on a cru que des sables dont on connoîtrait la durée auroit pu donner les heures pressises du lieu d’ou l’on est partie, ou pour mieux dire dou lon compte la longitude, cette maniere si elle etoit certaine seroit sans doute suffisante ne l’etant point elle ne peut servire a une chose qui demande autant de justesse.

<2.e> Je vais proposer ici une autre maniere, a peu près dans le même genre, mais dont la variation me paroît plus facille a coriger, se seroit que chaque marin emportroit avec soie une chandelle de sire, d’une certaine grosseur, et dont on n’en connoîtrait la durée, on n’en feroit bruler qu’une a la fois, qu’on enchasseroit en un tuyeau de fer crainte qu’elle ne coula, et par la consommation de ses bougies on aura la connoissance des heures qui se sont passée dans son païs

2.e Au moment que le Soleil disparoit de l’horison, il faut aussi enchasser une bougie dans un tuyeau de fer dont la duré ne soit que d’une demie heure, et quand elle sera finie qui est le tems que les astres sont a paroître au firmanent, pour lors on observe la distance que l’on ait de l’etoile que l’on a prie pour guide, qui est du côté de l’orient, ayant égard a la latitude ou on est, on connoîtra assé facillement de combien cette astre est éloigné du Soleil, et sachant que1Ce mot a été écrit deux fois de suite. quand cette astre est a cette meme distance du Soleil il est telle heure au lieu dou l’on compte la l’ongitude, ou du païs dou l’on est partie. Pour lors connoissant l’heure ou on se trouve, il est facile de connoître sa longitude. [2 r] Chaque jour on fera la meme opération, aussîtôt que le Soleil sera disparue on allumera une bougie qui ne sera jamais que d’une demie heure de durée ;

3.e La voie lacté, qu’on a crue de tout tems aître une conpillation d’etoille, est selon moy la lumiere du Soleil qui traverse le ciel, et qui vient s’offrire a nos yeux, se qui en ait une grande preuve c’est qu’aussitôt que le Soleil est couché que les etoilles commence a paroître, le ciel etant sans nuages et que la voie l’acté vienne a paroître, vous la voyez toujours prendre sa direction du côté que le Soleile s’est couché.

Si jusqu’a présent on a pu trouver de régle en ses mouvements c’est qu’on ne les a pas fait raporter a ceux du Soleil, sans contredit on ne la trouvera pas a la même heure diriger de la meme maniere d’un jour a l’autre, elle change chaque jour de position, et cela a mesure que le Soleil seloigne de nous, ou qu’il s’en approche, mais si on remarque d’une année a l’autre de qu’elle maniere elle est tourné, au meme jour, a la meme heure, au meme moment, on trouvera bien qu’elle y est de la meme maniere parce que la marche du Soleil est réguliere hors, si on <assure> est sure que tel nuit de l’année on doit trouver la voie lacté, tourné a tel air de vent un nautonnier peut dire en mer, quand la voie l’acté cette nuit ici laissera tel air de vent pour aller a tel autre, et qu’enfin je serez sure qu’elle y sera, il sera tel heure dans mon païs, ou au lieu <[... ?]> dou je compte ma longitude, et voyant l’heure qu’il est ou je suis, je connoîtré aisement ma longitude. Ou ayent un journal qui vous diroit qu’a tel heure de tel nuit de l’année, la voie l’acté se trouveroit tourné de tel maniere, et que [2 v] tel astre se trouveroit au zenit du lieu ou l’on compte la longitude en prenant la distance que l’on en est, il ne seroit pas alors necessaire de connoître l’heure ou l’on se trouve.

J’ai l’honneur d’etre Votre très humble Serviteur

Gaudin de La Bardonnerie

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Contenu

Soumet des moyens de déterminer la longitude en mer.

 

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