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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC2062
TitreDominique Joseph GARAT à CONDORCET - 28 juin 1793 (Paris, Bibliothèque de l’Institut de France, Ms 867, f. 20-21)
Document de référenceOui
Statut éditorialLettre retenue
Nature du documentOriginal
Lieu de conservationParis, Bibliothèque de l’Institut de France
CoteMs 867, f. 20-21
Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Dates
Datation28 juin 1793
Papier et cachet
Description sommaire du papier

Bifeuillet in-8°, vergé écru, filigrané.

Textes
Incipit

Vous avez de terribles ami! je ne crois pas avoir démérité

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Transcription

[20 r] 28 juin –

Vous avéz un terrible ami ! Je ne crois pas avoir démérité de Roederer. Cependant parmi les journalistes il a eté constament l’un de ceux qui a altéré empoisone1L’accentuation a vraisemblablement été omise du fait d’un manque de place sur la feuille. ou omis <p [?]> avec le plus de malignité tout ce que j’ai pu dire à la convention nationale. En jettant les yeux sur le Journal de Paris je viens d’y apprendre que jai dit hier à la convention que Pache s’est conduit pour arreter le pillage en vrai magistrat Républiquain : je viens d’y apprendre que j’ai dit que des forces immenses étoient pretes à ecraser les [20 v] rebelles de la Vendée.

Vous le savez j’ai déclaré plus dune fois que dans l’alternative de croire Pache ou le plus affreux des scélérats ou un honnete homme c’est ce dernier parti que j’ai pris par ce que parmi tant de gens qui parlent de ce <scélérats [?]> scélérat de Pache il ne s’en trouve pas un2Ce mot a été écrit une première fois, sans être souligné : Garat a oublié de le barrer. seul qui en donne une preuve qui soit une preuve. Mais il est faux que jaie dit que Pache s’est conduit en vrai magistrat Républiquain. Pour faire connoitre sa conduite j’ai lu la lettre qu’il ma écrite. Il est faux que jaie parlé de forces immenses que nous avons dans la Vendée : jai dit [21 r] que les forces que nous y avons mieux exercées par un général qui connoit la guerre (seroit) seront mieux dirigées.

Roederer a dit encore dans sa feuille que javois annoncé que les subsistances sont abondante[s]3La dernière lettre de ce mot n’a pas été écrite par manque de place sur la page. ; cela est faux. J’ai parlé des moiens que l’on prend pour quelles ne manquent pas.

Roederer a dit encore que j’avois proposé des Amandemens à la Loi du maximum : j’ai déclaré tres hautement mon opinion sur le maximum. Jai declaré et par trois ou quatre fois que les amandemens proposés n’étoient pas de moi qu’ils étoient écrits de la main de Lallie, et qu’ils [21 v] étoient les résultats d’une conférence4La fin de ce mot est masquée par l’onglet. qui a |eu| lieu chez moi entre un grand nombre d’administrateurs.

En tout c’est un article d’une perfidie remarquable par ce que Roederer y a mis et par ce que Roederer y a omis.

Quels menagemens puis-je devoir5Idem. à des hommes qui se conduisent envers moi de cette maniere ?

L’orgueil des autres ne me donne pas de la modestie et leurs attaques ne me font pas peur6Idem. puis qu’il faut le dire je crois avoir7Idem. contre eux un terrible talent : C’est celui de saisir et de presenter par leurs pointes [?]8Il est possible que Garat ait oublié de barrer les trois mots qui précèdent. ces traits de la verité sous lesquels expirent tous les mensonges et toute les viles ambitions encore un peu de tems.

Je vous embrasse.

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Contenu

Se plaint du compte rendu de son discours à la Convention nationale, le [27 juin 1793], rédigé par Roederer dans le Journal de Paris [du 28 juin 1793].

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