Transcription
[1 r] Monsieur
On ne reconnoit pas En France de tribunal plus respectable pour les sciences que la Célèbre <academie> Academie dont vous avés l’honneur d’Etre membre et le secrètaire. Ceux aussi qui s’y appliquent, s’Empressent-ils de lui faire l’hommage de leurs ouvrages, <pour> et désirent ardemment de voir couronner leurs travaux de l’honneur de <leurs [?]> ses suffrages. Un de mes amis qui ambitionne le même honneur ou du moins désire lEclaircissement de ses doutes m’a Chargé de vous faire passer les observations Ci-jointes et de vous prier de les prèsenter [1 v] à l’Academie pour savoir le jugement qu’elle en portera. Si elle ne pouvoit pas s’en occuper prochainement ou qu’elle ne jugeât |pas| l’ouvrage digne des moments qu’elle y pourroit donner ; J’aurois toujours recours à vous, et je vous prierois de m’En dire <de> votre façon de penser. L’auteur seroit infiniment |flatté| de mériter les suffrages d’un des plus dignes organes de l’<academie> Academie ; et s’il ne pouvoit atteindre à Cet honneur, il auroit du moins l’avantage de voir ses doutes se dissiper par la lumiére que vous voudriés bien y répandre.
J’ai l’honneur d’Etre avec la plus grande Estime et le plus profond Respect Monsieur Votre trés humble et trés obéissant Serviteur.
Magnin prêtre professeur de Physique
<au> Au petit séminaire d’Autun
Le 7. Janvier 1787.
[2 r vierge]
[2 v vierge]