Transcription
[199 v] Dans ce moment dev1Lire de
? Nous ne comprenons pas le sens de cette inscription, dont les deux dernières lettres sont en outre surmontées par un trait légèrement ondulé. danger <sire> Sire, vous pouviez beaucoup, vous pouviez tout pour la sureté de l’empire, un ministere vigilant, et ferme, digne de la confiance du peuple |appuié de celui2Lire celle
. de ses representans| assuré de la votre, eut <bien> bientot retabli l’ordre dans les armées, <et> la paix dans les provinces : et la France a du être etonné[e] de voir des hommes dont elle connaissait le patriotisme, remplacés tout a coup par des hommes inconnus ou suspects remplacés par d’autres non moins inconnus encore. <Nous n’avons pas le tems d’attend> Quelques uns peuvent sans doute être dignes de leur place, mais <sommes> <dans> pouvons-nous attendre aujourd’hu[i]3Lettre masquée par l’onglet. qu’ils aient eu <le [?]> le tems d’obtenir la confiance du peuple, <et n’est-ce point à des hommes qui l’aient meritè d’avance que ces places peuvent être aujourd’hui confiées> et pourquoi tous ceux qui l’ont merite d’avance tous ceux, dont le nom aurait repandu la securite et l’esperance dans l’ame des citoyens ont-ils eté soigneusement écartés ou négligés.
[199 r] <Vous vous plaignez, Sire, de la defiance du peuple, mais qu’avez-vous fait pour la detruire ? <Regardez autour de vous, que> Les familles des rebelles de Coblentz remplissent votre palais, <des hommes> <comme avilis par tous le> les ennemis connus <de la liberte>, de l’egalité, de la constitution forment seuls votre cour.
4Ce paragraphe est précédé par un signe de renvoi dont le contenu ne figure pas sur la page.Mais, Sire, lorsqu’un empire est <menacée [?]> menacé par des armées etrangeres, lors qu’on veut changer ses loix par la force, il n’existe plus qu’un interet et qu’un devoir celui de repousser l’ennemi. <Tout interet> Toute division de parti ou d’opinion doit être suspendu[e] et il ne reste plus que deux classes d’hommes des citoyens et des traitres. <Celui qui a negligé ce devoir commun> <Negliger la> <Songer alors à> On a vu les nations pardonner <les> des crimes contre leur liberté commis dans les discordes civiles mais celui qui chargé>
Telle sont, Sire, les verités que les representans du peuple francais ne pouvaient |sans crime| vous cacher plus longtems <sans trahir son [?] devoir> <sans trahir leur[s] devoirs> <sans une>.
Vous pouvez encore sauver la patrie, et le trone constitutionel avec elle. Osez <le [la ?]> enfin le vouloir, que le nom de vos ministres, que la vue des homme[s] qui vous entourent appelle la confiance publique, que tout dans vos actions <publiques et> privées, dans l’energie et l’activité de votre conseil, <dans les discours> annoncent que <les [?]> la nation des representans et vous n’avez qu’une seule volonte un desir unique celui <de sauver [?]> du salut public. Vous n’avez connu encore que les ennuis et les chagrins du <th [?]> trone, pour quoi <n [?]> vous refuseriez a en connaitre enfin les douceurs <.>, et quel sera votre bonheur <d> lorsque vous verrez <ces petitions ces adresses, d [?]> ces mêmes cris du peuple <d> se changer librement en acclamations de reconnaissance.