Crédit photographique : Bibliothèque de l’Institut de France 

ET
3760 réponses

Sélectionner par

• Année
Sans date
1760
1770
1780
1790
→ Aucune sélection

• Marques postales
Non
Oui
→ Aucune sélection

• Type de contenu
Description du papier
Image du filigrane
Transcription
Transcription & papier
→ Aucune sélection

791/3760 results        
Notice
Identification et lieu de conservation
IDC791
TitreAntoine Laurent de JUSSIEU à CONDORCET - 29 août 1785 (Paris, Archives de l’Académie des sciences, pochette de la séance du 31 août 1785)
Nature du documentOriginal
Lieu de conservationParis, Archives de l’Académie des sciences
Cotepochette de la séance du 31 août 1785
Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Dates
Date indiquée par le scripteurce 29 aoust 1785
Datation29 août 1785
Lieux
Lieu d'écriture indiqué par le scripteur[non indiqué]
Lieu d'écriture indexé
Lieu de destination rétabli ou normaliséParis
Lieu de destination indexé
Note(s) lieu(x)

Paris ou région parisienne ?

Papier et cachet
Description sommaire du papier

Feuillet in-4°, vergé écru, filigrané

Textes

Ouvrir dans une nouvelle page

Transcription

[1 r] Je vous envoye ; mon cher Confrere, une lettre que je reçois de M.r Dombey de Rio=Janeïro en date du 12. aoust ; je vous prie de vouloir bien en faire part à l’academie qui prend trop d’interêt à cet interessant voyage pour ne pas la rassurer sur les justes craintes qu’on a eu d’en avoir perdu tout le fruit. J’aurois eté la porter moi même si ma santé me l’eut permis, mais la goute me tourmente toujours un peu.

On ne peut voir sans interêt le zele de M.r Dombey qui depuis longtems à la mort est beaucoup plus occupé de ses caissons que de luy même. Ses premieres pensées sont pour sa collection, et la derniere est sa santé. J’espere cependant qu’il vâ retrouver des forces à terre ; il paroît que son plus grand [1 v] mal à présent est le scorbut, et il aura trouvé du soulagement à terre, et des soins qui luy donneront la force de nous revenir. Je commence à l’esperer et le desire vivement. Je vous serai obligé de me renvoyer la lettre dont j’ai besoin pour suite de Correspondance.

Vous connoissez, mon Cher Confrere, la tendre et fidele amitié que je vous ai vouée, et dont j’ai l’honneur de vous assurer pour la vie.

ce 29. aoust 1785.

1
2
791/3760 results        

                                       

               

Responsable du projet : Nicolas Rieucau, Laboratoire d'économie dionysien (EA 3391) / Université Paris VIII.
Projet financé par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR)
Hébergement du site : TGIR Huma-Num

© 2016 - 2021 Laboratoire d’économie dionysien

Dernière mise à jour: mardi 23 avril 2024 (20:04) +
Rendu de la page en 0.023s