Le remercie de son intervention auprès de l’abbé Mignot dans le procès pour sa mère [Madeleine Gaudry], qu’il vient de gagner. Le remercie aussi de lui avoir envoyé Les Loix de Minos « avec tout ce qui les accompagne » [lettre non retrouvée]. Loue « L’auteur des petites hardiesses » [Quelques petites hardiesses de m. Clair à l’occasion d’un panégyrique de saint Louis par Voltaire, critiquant le Panégyrique de saint Louis par Maury]. La lettre de Clement [Jean-Marie, D15351, du 5 décembre 1768, qui contient un éloge de Voltaire et de La Harpe] est une excellente preuve de l’inconstance et de l’hypocrisie de cet homme de lettres. Sa publication prévue par Voltaire va le couvrir de honte et le décrédibiliser auprès de ses partisans. Evoque la panique causée par l’annonce, faite par Lalande, d’un possible choc entre la Terre et une comète. Lui demande s’il a reçu sa lettre [non retrouvée] lui annonçant son élection au secrétariat l’Académie des sciences en survivance, une place où l’on peut « faire sourdement le peu de bien » qu’il est possible de faire. L’assure de son attachement. L’informe que D’Alembert « a reçu et distribué les exemplaires des loix de Minos ».
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