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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC362
TitreLeonhard EULER à CONDORCET - 23 septembre 1776
Document de référenceOui
Statut éditorialLettre retenue
Nature du documentNon déterminée
Note(s) interne(s) identification
et lieu de conservation

Extrait de lettre.

Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Dates
Date indiquée par le scripteur12/23 Sept. 1776
Datation23 septembre 1776
Date de triMonday 23 September 1776
Travail de datation achevéOui
Note(s) dates

Double datation en calendrier julien, utilisé en Russie jusqu'en 1918, et grégorien, décalés de 11 jours au XVIIIe siècle.

Lieux
Lieu d'écriture indexé
Référence(s)
Edition(s)

Publié dans "Extraits de différentes Lettres de M. Euler à M. le Marquis de Condorcet.", MARS 1781 pour 1778, p. 606-609.

Textes

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Transcription

[606] 1223 Sept. 1776.

En supposant (1+z)n=1+(n1)z+(n2)z2+(n3)z3+etc; ; d’où l’on voit que (n0)=1, aussi-bien (nn), & [607] de-là il s’ensuit, que (np)=(nnp) ; outre cela, il est clair que la valeur de la formule (np) est toujours égale à zéro, tant dans les cas où p est un nombre négatif, que dans ceux où il est un nombre plus grand que n, ce qui s’entend des nombres entiers ; ensuite, on sait que la valeur développée de ce caractère (np) est =n1n12n23n34np+1p. Cela posé, si nous passons aux coëfficiens de la puissance suivante (1+z)n+1, on sait qu’on aura (n+1p+1)=(np)+(np+1) ; de sorte que réciproquement (np+1)+(np+2)=(n+1p+2) ; ajoutons ces deux équations ensemble, & nous aurons (np)+2(np+1)+(np+2)=(n+1p+1)+(n+1p+2)=(n+2p+2) ; de la même manière, nous aurons (np+1)+2(np+2)+(np+3)=(n+2p+3) ; cette équation ajoutée à la précédente, donne (np)+3(np+1)+3(np+2)+(np+3)=(n+2p+2)+(n+2p+3)=(n+3p+3) ; ensuite (np+1)+3(np+2)+3(np+3)+(np+4)=(n+3p+4), qui, encore ajoutée à la précédente, donne (np)+4(np+1)+6(np+2)+4(np+3)+(np+4)=(n+3p+3)+(n+3p+4)=(n+4p+4), & de-là il est aisé à conclure qu’on aura en général 1(np)+(m1)(np+1)+(m2)(np+2)+(m3)(np+3)+&c.=(n+mp+m). [608] Voilà donc une progression bien générale, dont chaque terme est le produit de deux coëfficiens de puissances différentes du binome, dont le terme général peut être exprimé par la formule (mx)(np+x), où mettant pour x successivement les nombres 0, 1, 2, 3, 4, &c. jusqu’à ce qu’on parvienne à des termes évanouissans, la somme de toute cette progression sera infailliblement =(n+mp+m)=(n+mnp). C’est de-là que résulte le Théorème que je vous ai communiqué, en faisant m=n, & m=n, de sorte qu’il est un cas infiniment plus particulier, que la série que je viens de sommer ici. Dans ce cas, on aura cette sommation, 12+(n1)2+(n2)2+(n3)2+&c.=(2nn) ; or cette formule développée donne 2n12n122n232n34n+1n, ce qui, comme il est aisé à démontrer, est égal à 21621031444n2n. Il est fort remarquable que cette sommation a aussi lieu, lors même que les exposans m & n sont des fractions quelconques, pourvu que par la voie d’interpolation, on puisse assigner la juste valeur de (m+nm+p) ; & si le développement n’a pas lieu dans ce cas, il faut recourir à des formules intégrales : or posant pour abréger 1x=u, on aura toujours (m+nm+p)=um+nxum+pxunpx{de x=0 à x=1} : or, si λ marque un nombre entier positif quelconque, on sait qu’il y aura uλx=1234λ, & de-là on tirera uλ+1x=(λ+1)uλx, uλ+2x=(λ+1)(λ+2)uλx, &c. [609] & cette1Les deux mots qui précèdent constituent une réclame. réduction aura toujours lieu, quelque nombre qu’on prenne pour λ. Prenant donc λ=12, j’ai démontré autrefois qu’on aura2Dans la suite, il faut lire π au lieu de π. xu=π, & xu=12π, π désignant la circonférence d’un cercle, dont le diamètre =1. Maintenant, si l’on met3Dans la suite, il faut lire m=n=12 et p=0. m=n12p=0, puisque les coëfficiens de (1+z)12 sont 1+121124+11324611352468+&c., nous en tirons cette série des carrés, 12+(12)2+(1124)2+(113246)2+&c., dont la somme sera uxxuxu=4π, à cause de ux=1 & xu=12π, ce qui s’accorde parfaitement avec la somme qu’on trouve par la voie de l’approximation.

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Aspect(s) scientifique(s)Oui
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