Transcription
[1 r] Monsieur,
Une entreprise qui répandroit plus d’activité dans les sociétés littéraires de nos provinces, qui reveilleroit leur amour pour la gloire, et qui publieroit leurs productions dignes de voir le jour, est faite pour vous plaire, et pour être accueillie de l’académie des sciences. J’ai l’honneur de vous en adresser le prospectus. Présenté par vous, à votre compagnie, il commencera à l’intéresser ; et il obtiendra son suffrage, si vous le croyez utile. Formé par quelques membres de l’académie de Lyon, l’accueil que vous daignerez lui faire sera le plus sur garant de son succés. L’ouvrage en auroit un certain, si tous les écrits qu’il doit contenir, avoient cette profondeur de connoissance, et cet agrément dans le style, que les vôtres, monsieur, en particulier possédent ; et s’ils méritoient autant de lecteurs que vous comptez d’admirateurs.
J’ose réunir á cet envoi un foible discours que je viens de publier sur la perte d’un ami qui me fut cher.
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur Votre trés humble et trés obéissant serviteur
Delandine1Paraphe bouclé.
Lyon, ce 20 avril 1783.
[1 v vierge]