Fausses nouvelles sur une des amies de C. [voir correspondance avec Suard ? ou avec Mme de Meulan ?]. Rien ne sert de nier les divinités dans les discussions avec leurs sectateurs. Réaffirme croyance en un principe animiste universel, celui d’une intelligence de la nature: « L’esprit meut la matière » (Virgile). Mais il me faut pas mêler la morale à ces principes métaphysiques. Jette l’opprobre sur la « canaille » des journalistes qui prétendent fonder la morale sur des principes religieux, ou qui font de la religion le garant de l’ordre moral. Fait appel au jugement littéraire de C. et évoque une série de livres : La Tactique, de Guibert,
Les lois imposées aux planètes ne sont pas inventées par un sot, « la nature est bonne et sage », son intelligence a tout fait pour le mieux. Il n’empêche que les Verrons, les Cléments, les Sabatiers sont « la plus méprisable canaille de Paris ». C. a-t-il lu le Connétable de Bourbon de Guibert ? Sa Tactique était déjà « un ouvrage de génie ». Lui annonce à ce sujet l’envoi d’un « petit manuscrit » qui lui est « tombé entre les mains » [La Tactique] et qu’il enverra aussi à D’Alembert.
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