Transcription
[1 r] Messieurs
J’eus l’honneur de vous présenter au mois de mars dernier des exemplaires de ceux de mes mémoires qui renferment des moyens pour neutraliser des fosses d’aisance et je vis avec plaisir et reconnoissance que vous les aviés favorablement accueillis j’ose me flatter que l’academie voudra bien me permettre de luy offrir aujourd’huy un exemplaire de la traduction angloise qui a été faite de ces memoires a Londres. Cest une suite de l’hommage que je rends sans cesse a l’universalité de ses connoissances a l’étendue de ses vues et a la supériorité de ses lumieres. La Societé Royale de Londres et l’académie des arts établie en Angleterre m’ont fait l’honneur de m’ecrire au sujet de <ses> ces ouvrages des lettres très flatteuses et m’ont donné a cet égard les plus grands témoignages de leur satisfaction. Je serois infiniment flatté que L’académie voulut bien accorder son suffrage a ces mémoires.
Je suis avec un profond respect Messieurs Votre tres humble et tres obeissant serviteur
marcorelle1Paraphe soulignant.
a Narbonne
le 15 juillet 1784.
[1 v vierge]