Transcription

[1 r] Paris le 8. Novembre 1790.

L’Assemblée Nationale, Messieurs, ayant décrété le 30 du Mois dernier que le plan, présenté par le S.r Lafarge, d’une caisse d’amortissement, seroit renvoyé à ses comités de finances et de mendicité, et soumis quant aux calculs de probabilité de vie qui sont les bases de ce plan, à l’examen de l’Academie des sciences, je vous adresse ci-joint l’extrait du Procès verbal du jour où ce décret a été rendu.

Je ne doute pas, Messieurs, que dans cet instant où il s’agit de vous rendre plus particulièrement utiles à la chose publique, votre Zèle n’égale les talens qui vous distinguent : vous vous trouverez heureux de ce que l’Assemblée vous a fourni l’occasion précieuse de faire éclater votre patriotisme ; l’Assemblée Nationale verra avec satisfaction votre empressement à seconder ses vues.

Je suis, Messieurs, Votre très humble et très obéissant serviteur.

Chasset^{1Paraphe bouclé.}
president