Le remercie de l’article écrit en sa défense dans le Mercure de France de juillet (Lettre de Monsieur le marquis de Condorcet à M. de La Harpe, vol. 1, p. 168-170, dans laquelle C. entreprend une nouvelle fois, après l’avoir déjà fait dans l’éloge de La Condamine – lu par D’Alembert à l’AS, dont un CR par La Harpe, moitié reformulé, moitié cité entre guillemets, a été publié dans le Mercure de mai 1774 – p. 147-149 – , rend hommage à Voltaire pour son œuvre de vulgarisation du newtonianisme. Aimerait lire Les Barmécides de La Harpe, seul écrivain qui approche du style de Racine. Déplore la décadence du goût du public pour le grand style et la nuisance des rivaux de bas étage jaloux et malfaisants. Satisfait que « l’insecte » (Gilbert ?) qui a rédigé un mémoire mensonger pour relancer le procès de Morangiés ait été percé à jour par le rapporteur de la commission du Conseil. Se félicite également que les assassins du chevalier de La Barre aient aussi échoué dans leurs tentatives hypocrites pour reconquérir leur autorité. Evoque de prochains changements dans le ministère (liés au changement de règne).
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