Transcription
[400 r] Les bontès dont v. A. R. [i. e. Votre Altesse Royale
] m’a honoré me font esperer qu’elle daignera recevoir avec indulgence <un ouvrage> <l’ouvrage> l’essai que j’ai l’honneur de lui présenter. C’est un ouvrage de calcul, mais le calcul y est appliqué a un objet qui interesse tous les hommes,
<et les principes ainsi que les resultats> <et les principes sur lesquel> et j’en ai exposé a part les principes et les resultats dans un long discours préliminaire.
J’ose croire que <cet ouvrage> <mon travail> ce livre sera utile non en lui même mais parce qu’il <en fera faire de meilleurs,> <donnera> peut donner envie a des hommes plus habiles en mathematiques et meilleurs Philosophe[s] que moi de traiter les mêmes questions.
<Les [... ?]> L’accueil que votre altesse R. a bien voulu me faire, le souvenir que je sais qu’elle daigne conserver de moi me flattent trop pour que je ne doute pas chercher à m’en rendre plus digne au moins par l’utilité de mes travaux. C’est le seul moyen que j’aie <de> pour conserver ce que je n’ai du jusqu’ici qu’au zele sincere que j’ai montré pour le progrès des sciences et de la philosophie, et en faveur duquel ceux qui sont dignes de les aimer ont fait grace a la faiblesse de mes productions.
Daignez agreer, Monseigneur l’hommage de ma reconnaissance et de mon dévouement.
[400 v vierge]