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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC1813
TitrePELLIZER aux membres de l'Académie des sciences de Paris - 28 avril 1781 (Paris, Archives de l’Académie des sciences, Pochette de la séance du 2 mai 1781)
Document de référenceOui
Statut éditorialLettre retenue
Nature du documentOriginal
Lieu de conservationParis, Archives de l’Académie des sciences
CotePochette de la séance du 2 mai 1781
Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Dates
Datation28 avril 1781
Papier et cachet
Description sommaire du papier

Feuillet in-folio, vergé écru, filigrané

Textes

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Note sur l’établissement du texte : l’adresse a été disposée avant la date, conformément à nos principes d’édition.

Transcription

[1 r] A M. M.s de l’Academie des Sciences.

Paris ce 28 Avril de 1781.

J’ai presenté á l’Academie des Sciences en 1779. une nouvelle pompe aspirante dont l’élevation des eaux devoit se faire dans les tuyaux communicants appellés Syphon oû l’eau s’éleve par la moindre aspiration á la hauteur de 30. pieds ; et elle y demeure élevée, en se tenant dans le troisieme tuyau, fig.1. au niveau de l’eau exterieure.

Ayant réfléchi dans la composition de la dite machine presentée des lors, j’ai trouvé qu’elle pouvoit devénir plus simple, et plus éficace, en la rendant Pomp[e] aspirante et foulante, et j’ai fait exequuter ce dernier projet dans ce point de vuë.

J’ai fait faire un Syphon caf. fig. 1.e armé de trois souppapes a.b.c. dont la hauteur totale est de 30. pieds sur quatre pouces de diametre pour les tuyaux. J’ai prolongé le 3.m tuyau f. jusqu’en h. comprennant le Corps de Pompe gh. de cinque pouces et son piston p. La souppape a. etant au dessus de la crosse <d> superieure du Syphon, doit fermer le Syphon dans le moment de l’aspiration gh. lorsque les souppapes b.c. doivent ouvrir pour laisser l’entrée de l’eau libre pour y monter. Dans le moment du réfoullement hg. il doit arriver tout le contraire, les souppapes b.c. doivent fermer lorsque la souppape a. doit s’ouvrir pour laisser le pasage á l’eau libre hors du Syphon. Or comme la collonne hf. doit presser celle qui lui est presqu’egale da. il faut tres peu de force pour métre hors du Syphon et au dessus de la souppape a. une masse d’eau egale á celle que le piston p. chare hors de la Pomp[e] de haut en bas par le mouvement hg.

En effet ayant ajoutté au Syphon caf. le tuyau ae. de 30. pieds de longueur j’ai vû avec plaisir que l’eau a. s’est porté á 60. piés d’élevation au dessus de son niveau par la seule force d’un home, les tuyaux ayant la même largeur.

Je ne scaurai point decider, si en élevant le Corps de Pompe vers o. on pourroit porter l’élevation des eaux beaucoup plus haut par la même force, et avec la même facilité.

Il me paroit encore possible, qu’en raprochant le second Syphon fig. 2. du premier par les tuyaux m.n.m.n. on doublerá la quantité d’eau dans le même temps quand même il faudroit doubler la force, ce seroit tres avantageux.

Pour la plus grande commodité de l’application des forces, j’ai fait construire la vüe a. fig. 3. dans la quelle viennent les chainnes iiii, (fig. 1.) avec son arbre b. et son balancier c. armé de son poid convenable, le tout suspendu au porte balancier en bois. La roue a, ayand un pied de rayon, le piston p. a aissement un pied de mouvement dans le Corps de pompe, espace égale á la masse d’eau qu’elle fournit á 60. pieds de h.r. [1 v] Le balancier pouvant faire de 21. [?] á 30. oscillations par minute il suit qu’il sortira dans une minutte á peu prés deux pieds et demi cubes d’eau, et de 5. á 6. étant double.

J’ai l’honneur de prier l’illustre Compagnie de vouloir bien prendre en consideration cette nouvelle Invention pour la commodité de l’élevation des eaux, et lui acorder son approbation, d’aprés l’inspection de l’éffet qu’elle produit.

La dite machine se trouve ruë S.t André des Arcs hotel du Lyon d’or.

J’ai l’honneur d’étre avec le plus profond respect. Votre tres humble et tres obeissant S.r

L’abbé De Pellizer

1
2
Contenu

A soumis à l’Ads, en [août] 1779, son invention d’une pompe hydraulique. Ayant amélioré depuis cette machine, en présente le fonctionnement et précise où elle se trouve à Paris. 

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