Transcription
[400 r] <Il serait necessaire que Monsieur Roederer si son decret passe> Je voudrais bien que Monsieur Roederer après avoir fait passer son decret |sur la perception de l’impot indirect| eut la bonte de s’interesser pour qu’il y eut par departement un payeur géneral dépendant de la tresorerie.
1.° par ce que les receveurs de district ont deja beaucoup a faire <pour leur capacité>, surtout tant que durera la vente des biens nationaux.
2.° Parce que ces payeurs faciliteraient la correspondance de la tresorerie avec les receveurs, suppleeraient au defaut d’intelligence de quelques uns, <empêcheraient qu’ils n’e> <empêcheraient qu’ils ne laissassent les corps administratifs d’abuser1Lire abuser
ou d’abus
. de leur autorité sur ces receveurs> <empêcheraient qu’ils ne laissassent prendre [?]> les surveilleraient par leur seule presence.
3.° par ce qu il est important d’avoir par departement un homme appartenant à la tresorerie nationale <et [?]> afin d’éviter l’isolement trop grand des departemens relativement au tresor public.
Ces payeurs devant tenir lieu de tresoriers de la guerre et de la marine, il en resulte que quand bien même on les <por> doublerait dans quelques departemens ce qui <dev [?]> ne les porterait pas même a cent, on aurait tout au plus trente ou quarante places nouvelles ; et il parait bien <difficile> peu prudent de faire dependre le paiement de la guerre et de la marine de receveurs nommés dans les districts.
[1 v] Ces payeurs auraient rarement des fonds entre leurs mains ou plutôt n’auraient que ceux qui seraient envoiés de Paris, et dont la destination immediate leur <arrier> arriverait en même tems. Si l’on craignait même ou l’abus de ces fonds, ou la multiplication des cantonnemens qui entrainent de la depense rien n’empêcherait que le receveur du distric[t] ne servit de caissier à ce payeur2Lire ces payeurs
..
Je prie Monsieur Roederer <de [?]> de peser dans sa sagesse cette seule reflexion. L’administration generale de l’empire <n’aurait dans aucune> peut-elle ne pas avoir dans chacune de ses parties un homme dependant d’elle, qui veille sur les fonds destinés á la dèpense nationale.