Transcription
[1 r] A Paris le 4. 7.bre 1783.
La chute récente, M, d’une partie principale du plafond de la salle où <sont deposées> les minutes de mon département sont déposées, le danger auquel restent <exposés> exposées les personnes qui y travaillent, la nécessité de mettre promptement à l’abri de la pluye les papiers précieux qui en sont dejà alterés, ne permettent pas de différer le transport de ce dépot dans un autre local. Sans des considérations aussi pressantes Je me porterois bien volontiers à accorder à l’Academie les délais qu’elle desire pour evacuer l’Escalier où elle a placé ses meubles et ses machines, mais en obstruant cet Escalier elle a nécessité d’etablir dans la salle préparée pour le nouveau dépot une communication qui ne peut plus [1 v] subsister. Ce sont là les motifs |urgens| tres independans des circonstances dont vous paroissés les rapprocher, qui privent l’Academie d’une Jouissance que j’ai tolérée quelque peu convenable qu’elle soit jusqu’au moment où elle ne peut plus se concilier avec les dispositions faites de cette partie du Louvre. Les représentations des Officiers de l’Academie ne pouvant rien changer à cet Etat des choses et celui de ma santé ne me permettant pas de les recevoir en ce moment, Je vous prie <de v> <M, de vous occuper concurremment avec le Directeur de cette Compagnie de> de leur faire connoitre de nouveau la necessité qu’ils s’occupent <des mes> de remplir le plus promptement possible <de> l’objet de <ma> la lettre <que j’ai écr> <dont M. Cadet a rendu compte à> que j’ai écrite le 25. |aout d.er| à son directeur.
J’ai lh. d’etre tres parf. M. votre