Note : le texte de cette lettre est précédé de la mention : Lettre de M. le B.on de Breteuil V.lles 13. Juillet. 1787.
(f. 306 v).
Transcription
[306 v] J’ai reçu, M. la lettre que vous m’aves fait l’honneur de m’ecrire au sujet du programe pour une machine hydraulique. Je suis fâché de n’avoir pas été instruit dans le tems des observations des Commissaires de l’Academie. J’aurais pu du moins prendre des mesures pour accélérer la publication d’un nouveau programe, et epargner à ceux qui ont desiré de concourir le travail auquel ils se sont livrés sur la foi du premier.
Je dois vous ajouter, M. que je ne puis me rendre aux observations de MM. les Commissaires si les machines du Pont Neuf & du Pont Notre Dame n’existaient pas, il serait sans doute plus convenable de les établir ailleurs ; mais elles existent et il n’est pas question de les détruire. L’intention des personnes qui ont déposé les 12,000lt & l’objet du prix doit être de chercher les moïens soit de perfectionner ces machines, soit de les remplacer par d’autres machines qui puissent s’adapter aux conduites actuelles |de maniere qu’il en résulte un nouvel état de choses qui gêne le moins possible la navigation, qui n’intercepte pas la circulation de l’air, ne dépare point la perspective du cours de la Seine, et enfin soit suffisant pour remplir tous les points de la destination des machines actuelles|.
C’est d’après cela, M. que |si| MM. [307 r] les Commissaires de L’academie pensent qu’il y ait des changemens à faire au premier programme, Je vous prie de <voloir> vouloir bien les engager à en rédiger un nouveau le plus promptement qu’il sera possible. Je vous serai obligé de me l’envoier aussitôt qu’il sera Rédigé.