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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC95
TitreCONDORCET à TRUDAINE DE MONTIGNY - [17 mars 1775 ?] (Laon, Archives départementales de l’Aisne, 1 J 99)
Pour citer ce document

Condorcet à Trudaine de Montigny, Jean Charles Philibert - [17 mars 1775 ?] (Laon, Archives départementales de l’Aisne / 1 J 99)

Document de référenceOui
Statut éditorialLettre retenue
Nature du documentOriginal
Lieu de conservationLaon, Archives départementales de l’Aisne
Cote1 J 99
Note(s) identification
et lieu de conservation

ancienne cote : J 1279

Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Note(s) intervention(s)

Cette lettre serait-elle adressée à Trudaine sachant qu’il était intendant des finances de 1754 à 1777 et donc chargé notamment des routes en liaison avec les intendants provinciaux (l’intendant de Soissons est à l’époque Louis Lepeletier de Mortefontaine (il le sera de 1765 à 1785).
Trudaine aurait alors simplement transmis cette lettre à « Mr Dubois » désigné dans le catalogue comme inspecteur des routes de la généralité de Soissons à la veille de la RF

Dates
Date indiquée par le scripteurce vendredi
Datation[17 mars 1775 ?]
Date de trivendredi 17 mars 1775
Travail de datation achevéOui
Note(s) dates

Le 19 mars indiqué en haut de la lettre est peut-être la date de sa réception. 
Vinot (1989 (« Condorcet et sa terre natale »), p. 8) et (1992, p. 44) pense que cette lettre est liée à la lettre 97 (datée de 1769) mais je ne crois pas car cette lettre semble bien plus liée à la lettre 2619 datée de 1774 (même s’il est vrai qu’il est aussi question de communication dans la lettre 97). Si Condorcet déclare avoir écrit il y a un an, sa lettre daterait donc d’un vendredi de mars 1775 et avant le 19 mars, soit peut-être le vendredi 17 mars, tandis que la lettre aurait été reçue le 19.

Toute cette datation est à revoir compte tenu du fait que la lettre aurait d’abord été transmise à Trudaine avant d’être renvoyée à Dubois : si ce dernier était alors inspecteur des routes de la généralité de Soissons, où se trouvait-il exactement ?

 

Papier et cachet
Description du papier issue de Muse

Description occurrence :
Ff. début/fin : [001]-[002]. Type de papier : BIF135 . Bifeuillet in-4°. Dimensions feuillet : 215 x 169

Description référence :
Type de papier : BIF135. Vergé écru, assez lisse. Épaisseur : 0,142 mm. Dimensions feuille entière :340 x 430 (rogné). Filigrane : Marque : Armes à la double croix de saint-André avec initiales “D & C / B” sur un écu entouré de lambrequins ornementaux et sommé d’un arbre (oranger). Contremarque  : D & C BLAUW. Ecart lignes de chaînettes : 25-26mm.

Image(s) de référence du filigrane
Référence(s)
Catalogue(s) de vente
Textes

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Transcription

[1 r] Ce vendredi

Vous nous avez quitté hier, Monsieur, avant que j’aie pu avoir l’honeur de vous rappeler une affaire que <l [?]> j’ai pris la liberté de vous recommander l’année derniere.

Il etait question d’eviter le deperissement total d’une chaussée qui assure une communication praticable en tout tems entre Ribemont et St Quentin. Cette communication est très importante pour tout ce canton. Vous avez eu la bonté d’ordoner à M. de Brie ingenieur emploié dans le Soissonais d’examiner l’etat de cette chaussée et de vous en rendre compte. Voici le moment ou ce compte vous sera presenté. Je me rapporte avec la plus grande confiance à ce que M. de Brie jugera. Mais si come je l’espere, il est d’avis de distraire la comunauté de Ribemont de la corvée des Grandes routes a condition qu’elle se chargera de la reconstruction des [1 v] ponts, et des travaux necessaires pour cette chaussee Je vous supplie de vouloir bien le charger de diriger lui-même ce travail. Je le connais pour un home très humain et très juste, et je ne me consolerais point si ayant obtenu de vous que l’on fit cet ouvrage, et un autre que lui en étant chargé je ne trouvais par là l’occasion très involontaire de quelques <vexations> duretés exercées contre les corvoyeurs. Je vous demanderais aussi d’ordoner spécialement que les corvées qu’exige cette réparation fussent faites par la communauté de Ribemont. Je n’oublierai jamais que j ai oui dire à l’ingénieur en chef du Soissonais que le moyen de faire bien travailler les paisans est de les emploier loin de chez eux par ce que le travail leur etant [2 r] alors plus onereux, ils s’empressent davantage de le finir. J’ai donc une peur effroiable qu’il ne veuille appliquer ici cette maxime.

J’ai l’honeur d’être, monsieur, avec l’attachement le plus respectueux, votre très humble et très obéissant serviteur

le Mis de Condorcet1Paraphe soulignant.

J’avais promis à M. Tillet de vous parler aussi d’une autre affaire celle des chaises que vous avez eu la bonté de promettre a l’académie, et qu’il voudrait avoir pour la rentrée prochaine s’il etait possible.

[2 v vierge]
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