Transcription
[385 r] Monsieur,
j’ai l’honeur de vous envoier le reste des tragédies, et des pieces qui les accompagnent.
Je vous prie de vouloir bien voir dans la tragedie de Brutus si dans la note sur ces vers que dit le vieux Brutus en parlant des senateurs :
Au dessus des trésors que sans peine ils vous cedent
Leur gloire est de dompter les rois qui les possedent
Si dis-je dans cette note il n’y a pas : C’est la réponse de Curius aux ambassadeurs de Pirrhus, il faut mettre aux ambassadeurs des Samnites.
Je voudrais aussi dans Rome sauvée, <et [?]> pour ces vers que dit Catilina au 4e acte.
Ainsi par un soldat fut puni Spurius <et [?]>
Ainsi les Scipions ont immolé Gracchus.
mettre la note suivante
Spurius Melius etait un chevalier romain qui dans un temps de disette forma des magasins de pains et les distribua <au peuple> aux Citoiens. Il devint leur idole. Le senat l’accusa d’aspirer à la tyrannie <[... ?]> et pour opposer à la faveur populaire une autorité redoutable au peuple, on nomma Dictateur le célèbre Cincinnatus. <Il envoi> [385 v] Il cita Spurius à son tribunal et envoia Servilius Ahala <som [?]> qu’il avait |choisi| pour general de la cavalerie <de sommer Sp> <de le sommer> de sommer <l’accuser> l'accusé d’y comparaitre. Melius refusa <de la> <[... ?]> d’obéir, Servilius le tua et le dictateur approuva sa conduite. On sait <comment> quel fut le sort des Graques. Catilina s’excuse |devant le senat| par des exemples de violences approuvées par le senat et commises pour ses intérets.
Ce trait de Spurius n’était pas aussi connu que celui des Gracques [il] méritait je crois d’être expliqué dans une note.
Je ne tarderai pas à vous envoier les comedies puis les opéras.
Les variantes d’Irene sont marquées dans l’exemplaire imprimé.
[386 r vierge]
[386 v] [Adresse]