Transcription
[449 r] J’ai oublié, Monsieur, deux notes essentielles l’une pour le paquet des Stances l’autre pour celui des Epitres.
1À partir de cet endroit, parenthèse ouverte à gauche (probablement de la main de Ruault) de ce qui est écrit jusqu’à on n’aime plus.
.La 1ere pour les Stances.
Si vous voulez que j’aime encore
a cette stance.
On meurt deux fois je le vois bien
Cesser de plaire et d’être aimable &[c].
Note. La Motte avait dit.
On meurt deux fois en ce bas monde
La 1ere en perdant les faveurs de Venus
Peu m’importe de la seconde
C’est un bien quand on n’aime plus.
<La Motte avoit>
2À partir de cet endroit, parenthèse ouverte à gauche (probablement de la main de Ruault) de ce qui est écrit jusqu’à d’un heros.
.La 2e est pour <l’> une Epitre au roi de Prusse commençant par ces mots
Eh bien mauvais plaisans critiques obstines.
après ces vers
Et qu’un plomb dans un tube entassé par des sots
Pour casser d’un seul coup la tête d’un heros.
[449 v] <En [?]note [?]>Voiture avait dit <en parlant de la mort>
Que d’une force sans seconde
<Elle> La mort sait ses traits élancer
Ce qu’un peu de plomb peut casser
La plus belle tête du monde.
Epitre au Prince de Condé.
M. de Voltaire a cité lui même cette piece dans les Questions sur l’Enciclopedie. <Mais [?]> Ainsi l’on a eu grand tort de l’accuser d’avoir été le plagiaire de Voiture.
[450 r vierge]
[450 v] [Adresse et marques postales]