Transcription
[454 r] Monsieur, come l’impression de la Henriade n’est pas commencée, voici une note sur le vingtroisième vers |du 3e chant| de la Henriade que je crois bon d’ajouter.
Je le vis expirant. Henri 4 fut temoin de la mort de Charles Neuf, ce prince dont il avait reçu tant d’outrages le fit appeler peu d’heures avant <sa mort> de mourir. Il lui recommanda sa femme et sa fille, <et l’avertit ensuite> come a l’heritier <presomptif> naturel de la couronne, et a un Prince dont il connaissait la bonne foi et la grandeur d’ame. Il l’avertit ensuite de se defier de... (mais il prononca ce nom et quelques paroles qui suivirent de maniere a n’être pas entendu de ceux qui étaient dans la chambre). Monsieur <pour quoi> il ne faut pas dire cela dit la reine mere qui était présente. Pourquoi ne pas le dire, repondit Charles Neuf, cela est vrai : Il <pa [?]> est vraisemblable que c’est de Henri 3 <dont> qu’il <voulait parler> parlait. Il connaissait tous ses vices, et l’avait pris en horreur depuis qu’il l’avait vu retarder son depart pour la Pologne dans l’esperance de sa mort prochaine.
[454 v] J’ai enfin retrouvé un petit morceau sur l’Histoire de Charles XII, qui ne se trouve plus dans les editions de M. de Voltaire. Je le fais copier, pour le joindre à ce volume.
Je m’occupe de la Pucelle, j’<y> ai cru devoir y faire une petite préface de quelques pages ; pour nous disculper auprès des gens severes des ordures qui resteront dans les variantes, et |aux yeux des autres| de celles que nous effacerons.
[455 r vierge]
[455 v] [Adresse]