Transcription
[1 r] Monsieur !
L’Académie ayant proposée l’année passée, le Programme relatif à la question qui fait l’objet de l’ouvrage ci joint, je m’en occupai aussitôt que les papiers publics l’eurent annoncé. Mais des affaires, des Voyages, et d’autres circonstances imprévues, m’ayant obligés de suspendre mon travail, je n’ai pu le reprendre que cette année et lorsqu’il n’etoit plus tems de l’offrir au concours. Aussi aujourd’hui que le Mémoire ci joint ne peut plus appartenir à L’Académie, je prends la liberté de l’addresser à son Illustre Secretaire, seulement, pour le prier de vouloir bien le [1 v] parcourir1L’écriture de ce mot commence à la fin de la page précédente., et en cas qu’il l’approuve, de vouloir bien le présenter à l’Illustre corps dont il est Membre, pour en obtenir une approbation et permission de l’imprimer sous ses auspices. Si il juge à propos de faire cette démarche, et Si il obtient cette permission, Je le prie, de vouloir bien le faire connoitre à l’auteur (qui jusqu’à ce tems croit ne pas devoir se faire connoitre), par la voye du Journal de Paris, ou du Journal Enciclopédique, ou du Journal Polytipe, ou des feuilles des Nouvelles de la République des Lettres et des Arts.
J’observerai, que le Mémoire ayant été fait avant les Planches, et que les deux Dessinateurs qu’on à été obligé d’employer peu accoutumés à dessiner de pareils objets, ont souvent mal saisis l’idée de l’auteur et commis des erreurs [2 r] assez grossieres, aux quelles néanmoins, il seroit facile de rémédier à l’aide des explications des figures que j’ai donné. Je demmande grace pour ces négligeances involontaires, <qu’il> aux quelles on est nécessairement exposé dans un pays ou l’on manque presqu’absolument d’artistes habiles et intelligents.
J’ai L’honneur d’être avec la considération la plus Respectueuse et L’Estime la plus profonde ; Monsieur Votre Très humble et Très Obéïssant Serviteur.
L’Auteur du Mémoire ci joint, Membre de plusieurs Académies.
Ce 4 Aoust 1787.
[2 v vierge]