Transcription

Je vous ecris, mon cher Confrere, ce que j’aurais eu à vous dire M. Orri <avec M. d [?]> etait convenu avec M. de Fouchi que celui-ci réparerait son appartement á l’Observatoire et que le roi le rembourserait de ses avances. Elles ont étè faites et M. de Fouchi n’a pas èté paié. Cela est prouvé par des pieces qui vous seront présentèes : et vous retrouverez ces pieces dans vos bureaux.

On peut objecter à cela que M. de Fouchi a été dedomagé de cette perte par des récompenses &[c]. Mais vous savez qu’il est encore très malheureux, que ses enfans le sont encore plus sans l’avoir mérité. M. Ogier que je connais pour un home fort honnête pretend que s’ils obtenaient seulement 1800lt mais très promtement, il les mettrait en etat de rentrer dans leur maison. Je ne vous propose pas de leur faire accorder cette somme, mais seulement de faire dire à M. Ogier qui demeure rue des Petits Augustins au coin de la rue Jacob de venir vous parler seul afin de ne pas avoir^{1Lire Voir ?} Me de Fouchi, et d’apporter avec lui les preuves. Si reellement 1800lt pouvaient les sauver come le roi lui en doit onze mille que [1 v] le fils Mousquetaire reformé après 15 ans de service, est un jeune très honête et même d’une delicatesse et d’une noblesse peu commune J’aurais quelque esperance en votre ame. Mais il ne sera pas hors de propos de vous assurer que ce ne sont pas 1800lt à consommer de plus, vous pourriez charger un home de confiance à vous d’éxaminer ce point avec un <[... ?]> M.Ogier. Adieu je vous embrasse.

Faites moi, une reponse quelconque.