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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC1724
TitreJulie Jeanne Eleonore DE LESPINASSE à CONDORCET - [avril 1771] (Localisation inconnue)
Pour citer ce document

Lespinasse, Julie Jeanne Eleonore de à Condorcet - [avril 1771] (Localisation inconnue)

Document de référenceOui
Statut éditorialLettre retenue
Nature du documentOriginal
Lieu de conservationLocalisation inconnue
Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Dates
Date indiquée par le scripteurSamedi au soir
Datation[avril 1771]
Date de trimardi 30 avril 1771
Travail de datation achevéNon
Lieux
Lieu de destination indexé
Adresse

« a Monsieur

Monsieur le Marquis de Condorcet

a Ribemont

par S.t Quentin » (f. 2 v).

Marque(s) postale(s)
Marque(s) postale(s)Oui
Tarif(s)6
Marque de bureau[néant]
Papier et cachet
Description sommaire du papier

Bifeuillet in-4°, vergé écru, filigrané

Pliage d’expéditionPli cacheté
Cachet de cireoui (découpé)
Couleur de la cirerouge
Pièce(s) jointe(s) ou liée(s)
Lettre(s) « de » ou « à » Condorcet
Référence(s)
Imprimé(s)
Catalogue(s) de vente
Textes

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Transcription

[1 r] Samedi au soir

Votre amitié est bien aimable, monsieur, personne n’en jouit avec un plaisir plus sensible que moi, ni nen conoit mieux tout le prix ; elle me fait sentir et partager la disposition de tristesse ou vous etes, j’espere qu’elle ne sera que momentanée, l’etude y fera diversion et puis l’esperance que vous avés de revoir vos amis doit soutenir votre ame et même l’animer par le plaisir ; vous avés surement tres souvent des nouvelles de Mde de Meulan, elle vous mande tout ce qu’elle saît et ce soin là prouve combien elle est flatée, de vous avoir inspiré un vrai <sensi [?]> sentiment ; la santé de Mr son frere est bien delabré[e] et cela me fache fort, car il n’y a point de bonheur que je ne lui desire et dont il ne fut digne ; laffaire de ce regiment ne finit point, mais tout est de meme au moins ce qui regarde les particuliers, car assurement on ne peut pas se plaindre des evenemens publics, ils sont multi¬plies a l’infini, on vous mandera les details de [1 v] ce qui s’est passé aujourdhui, il y en a bien long et je ne saurois pas ou m’y prendre pour vous en informer. Votre absence est un grand vide pour Mr Turgot, il s’en faut bien que je vous aye suplée ; a propos de Mr Turgot il n’a toujours point recu le 2 et le 3me volume[s] de Roberson j’en ai ecrit a votre libreraire [sic] qui n’a pas daigné me repondre, je suis persuadée qu’il n’a point envoye ces volumes et qu’ils sont encore ches lui, je vous prieroi de lui ecrire pour lui en faire des reproches, cela prive Mr Turgot du plaisir de cette lecture.1Suit un petit espace blanc. Je me plains de tout le monde, car je n’ai vu qu’une fois votre laquais depuis votre depart encore a t-il falut l’envoyer chercher rue Mont Martre, il est plus court de s’en passer.2Idem. Ma santé est toujours miserable je ne suis pas trop contente de celle de Mr d Alembert il est abatu et triste depuis quelques jours il s’est remis a travailler et je crains qu’il ne retombe [2 r] dans [le]3Ce mot est absent à cause d’une déchirure du papier. meme etat ou il etoit l’année derniere cela seroit affreux, car il n’y auroit plus la ressource du voyage. Mr de Clausonette vous aime beaucoup, nous vous regretons souvent ensemble. Je crois que Mr Dhericourt reviendra bien tot au Boulai Mde sa mere na point ete dans son exil, cela etoit bien dificile.4Suit un petit espace blanc. Avés vous ecrit a Mde de Meulan la mere, ou a son mari, cela seroit honête, je crains qu’elle ne se soit trop aperçu[e] de la preference que vous donnés a sa belle fille. Comment vous traite[nt] Mr votre oncle et Mlle Dussé, son frere n’est pas mal, il va toujours tant que terre peut le porter.5Idem. Adieu, monsieur, je ne vous parle point de mes sentimens ils sont inviolables et bien tendre[s]

[2 v] [Adresse et tarif postal]
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