Transcription
[1 r]
31 août 1791
Messieurs.
M. de La Cretelle a donné aux citoyens un exemple que je m’honore de suivre.
Je n’ai |auprés de vous| d’autre titre que d’avoir emploié toutes mes forces a la <recherche de la verité> poursuite de la verité, <et> et d’avoir eu quelquefois le bonheur de la défendre. <J’ai soutenu les droits des hommes, j’ai cherché> <J’ai soutenu les droits des hommes, j’ai essaiè d’en faire connaitre toute l’etendue dans un tems où ils etaient outragés1Etat antérieur : où ils etaient outragées
. par toutes les autorités qui auraient du n’être etablies que pour les défendre>.
<Tel a eté tel sera toujours l’emploi>
<Telle a été, telle sera encore l’emploi de ma vie. C’est a elle, c’est au maintien des droits eternels>
Vous trouverez aisement et <de plus grands talent[s] et de plus grandes lumieres> de2Condorcet a oublié de barrer ce mot. plus de talent[s] et plus de lumieres ; mais sur de conserver toujours l’indépendance de mes opinions, de ne chercher dans la discussion des loix que la verite <d> comme je la chercherois dans de solitaires meditations [1 v] <j’ai cru pouvoir non pretendre mais m’offrir à vos suffrages ;> <. Ma vie appar> <j’ai cru pouvoir non pretendre mais m’offrir à vos suffrages et me presenter à vous non comme digne de les obtenir, mais comme dev> <j’ai cru pouvoir sans pretentions> <j’ai cru pouvoir sans présomption vous offrir,> <j’ai cru que vo> <j’ai cru pouvoir vous offrir un devouement sans bornes à la cause de la patrie.> <j’ai cru pouvoir> <j’ai cru pouvoir vous offrir un> <j’ai cru qu’un denouement sans born> <j’ai cru pouvoir sans présomption> <j’ai pu ne pas me croire indigne de votre confiance et que le desir de servir la chose publique dans le poste ou le suffrage de ses concitoyens daigne l’appeler n’etait pas dans une nation libre une> <j’ai pu ne pas me croire indigne de votre confiance et que le desir de servir la chose publique dans le poste ou le suffrage de ses concitoyens daigne l’appeler n’etait pas dans une nation libre une preuve d’ambition et d’orgueil, un [?]> <j’ai pu ne pas me croire indigne de votre confiance et que le desir de servir la chose publique dans le poste ou le suffrage de ses concitoyens daigne l’appeler n’etait pas dans une nation libre une preuve d’ambition et d’orgueil, mais comme un senti> <j’ai pu ne pas me croire indigne de votre confiance et que le desir de servir la chose publique dans le poste ou le suffrage de ses concitoyens daigne l’appeler n’etait pas dans une nation libre une preuve d’ambition et d’orgueil, une marque de devouement> <j’ai pu ne pas me croire indigne de votre confiance et que le desir de servir la chose publique dans le poste ou le suffrage de ses concitoyens daigne l’appeler ne> <j’ai pu ne pas me croire indigne de votre confiance et que le desir de servir la chose publique dans le poste ou le suffrage de ses concitoyens daigne l’appeler ne devait pas être regardé chez une nation libre [comme ?] une preuve d’ambition et d’orgueil, mais comme une marque de devouement> <j’ai pensé que chez une nation libre le desir d’être appelé par le suffrage de ses freres a servir la cause commune ne> <j’ai pensé que chez une nation libre le desir d’être appelé par le suffrage de ses freres a servir la cause commune doit être regardé non comme une preuve d’ambition ou d’orgueil, mais comme une marque de devouement envers la patrie, comme l’expression d’un sentiment qui doit être dans toutes les ames,> j’ai pensé que chez une nation libre le desir d’être appelé par le suffrage des citoyens a servir la cause commune pouvait être regardé non comme une preuve d’ambition ou d’orgueil, mais comme une marque de devouement envers la patrie, comme l’expression d’un sentiment qui doit vivre dans tous les coeurs.