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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC2293
TitreJoseph Louis de LAGRANGE à CONDORCET - 20 février 1770 (Paris, Bibliothèque de l’Institut de France, Ms 876, f. 182-183)
Pour citer ce document

Lagrange, Joseph Louis de à Condorcet - 20 février 1770 (Paris, Bibliothèque de l’Institut de France / Ms 876, f. 182-183)

Document de référenceOui
Statut éditorialLettre retenue
Nature du documentOriginal
Lieu de conservationParis, Bibliothèque de l’Institut de France
CoteMs 876, f. 182-183
Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Signature de Condorcet[néant]
Signature(s) (hormis Condorcet)Non
Note(s) intervention(s)

J.-A. Serret considère par erreur que la lettre est adressée à D'Alembert (voir son édition des OEuvres de Lagrange, Paris, Gauthier-Villars. vol. XIII, 1882, p. 165-167).

Dates
Date indiquée par le scripteurce 20 Fevrier 1770.
Datation20 février 1770
Date de trimardi 20 février 1770
Travail de datation achevéOui
Lieux
Lieu d'écriture indiqué par le scripteurBerlin
Lieu d'écriture rétabli ou normaliséBerlin
Lieu d'écriture indexé
Papier et cachet
Description sommaire du papier

Bifeuillet in-4°, vergé écru, filigrané.

Pliage d’expéditionPli non cacheté
Référence(s)
Edition(s)

J.-A. Serret (éd.) et al., Oeuvres de Lagrange, Paris, Gauthier-Villars. vol. XIII, 1892, p. 165-167 [considérée par erreur comme adressée à D'Alembert]

Textes
Incipit

Je suis charmé mon cher et illustre ami que  vous ayez enfin reçu l'exemplaire

Transcripteur(s)CG et EV

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Transcription

[182 r] à Berlin ce 20 Fevrier 1770.

Je suis charmé mon cher et illustre Ami que vous ayez enfin reçu l'exemplaire de mes Memoires que je vous avais destiné, et qui est resté en chemin beaucoup plus longtems que je ne pensais, par la faute de ceux a qui je me suis adressé pour faire parvenir mon paquet a Paris. je suis fort aise que vous ne soyez pas mécontent de ce que vous avez déjà lu, et j'ai grande envie de savoir votre avis sur le reste. Peut etre regarderez-vous le sujet de mon premier Memoire comme peu interessant, et peu digne de vous [182 v] occuper, mais je vous prie de considerer que c'est une matiere qui est presque encor toute neuve, et qui offre des difficultés d'un genre particulier et beaucoup plus difficiles a surmonter que celles de l'Analise ordinaire. Je n'ai pas encore reçu le 4eme volume de Turin ; je suis impatient de l'avoir pour y lire les Memoires que vous y avez fait inserer, et que je ne doute pas qui ne repondent a la haute opinion que j'ai de votre genie. Si vous faites imprimer quelque chose dans les Memoires de votre Academie je vous aurais beaucoup d'obligation si vous vouliez avoir la bonté de m'en envoyer un [183 r] exemplaire ; je vous promets d'en user toujours de meme envers vous pour tout ce que je publierai dans nos Memoires. J'accepterais avec beaucoup de plaisir et de reconnaissance la proposition que vous me faites de m'envoyer un Memoire de votre façon, si je pouvais ensuite le faire paraitre dans le recueil de l'Academie ; mais suivant nos reglemens il n'y peut entrer que les ouvrages des Academiciens, et, quoique votre nom méritât qu'on fit une exception en votre faveur ; cependant je n'oserais m'en charger, d'autant plus qu'il n'y a personne ici qui soit veritablement en etat d'apprecier vos travaux.

[183 v] Le Roi s'est reservé depuis quelque tems la nomination des membres etrangers, et il a meme defendu à l'Academie de lui en presenter ; desorte que tout ce que l'Academie peut faire a cet egard, c'est de faire connaître à S. M., lorsque l'occasion s'en presente, le merite de ceux qui pourraient |lui| faire honneur ; et vous jugez bien qu'il ne tiendra pas a moi qu'elle fasse une acquisition telle que la votre. Je plains M. Fontaine, et je crains tres fort qu'il ne perde son procès s'il n'est mieux fondé dans ses pretentions civiles |qu'il| ne l'est dans les literaires. J'ai lu son Memoire sur les maxima et minima et j'en ai ete tres scandalisé. Je pourrais bien (et peut etre le ferais-je un jour) lui donner bien du fil a retordre au sujet de sa theorie des équations, et je crois pouvoir dire et soutenir avec beaucoup plus de fondement que lui qu'il s'est egaré pour n'avoir pas connu la veritable theorie.

Je vous embrasse de tout mon cœur.

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Contenu

Lagrange répond à Condorcet. Celui-ci a reçu un exemplaire de ses mémoires à paraître dans le volume académique de Berlin pour 1767  et est satisfait de ce qu’il a déjà lu [cf. lettre de Lagrange à d’Alembert du 2 août 1769] . N’a pas encore reçu le 4e volume de Turin. Souhaite que C. lui envoie régulièrement un exemplaire de ses travaux publiés dans les  mémoires  de l’Académie de Paris, avec une réciprocité. Ne peut proposer la publication d’un mémoire de C. à l’académie de Berlin car ceci est réservé aux membres. Ne peut intervenir sur la nomination des membres étrangers, domaine réservé du Roi [Frédéric II]. Très scandalisé du mémoire de Fontaine sur les maxima et minima.

Aspect(s) scientifique(s)Oui
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