Transcription
[1 r] a Versailles le 14. fev.r 1785.
J’ai l’honneur, monsieur, de vous envoyer un memoire qui est porté dans l’etat general de ceux qui avoient eté envoyés à m le comte d’Angiviller, pour le concours de la machine de Marly, |et| que son volume ainsi que l’embarras du commissionnaire dernierement envoyé avoit empeché de joindre au pacquet de Dessins. Ce memoire est un de ceux remis chéz M. le comte d’Angiviller à Paris déz avant <le> la fin de X.bre dernier.
M. le comte m’a remis la lettre que vous avéz pris la peine de lui ecrire hier. Je compte qu’il vous repondra demain car il est parti ce matin pour Paris. Il me suffira de vous observer <q> pour le moment [1 v] que dans la lettre qu’il vous a ecrite il y a quelques jours, il n’a pas dit que tous les memoires qu’il alloit vous envoyer |lui| avoient eté remis apres le 1. janvier ; mais seulement qu’il avoit cru <devoir [... ?]> pouvoir prolonger ce terme de quelque peu pour donner lieu à quelques traineurs de remettre leur ouvrage mais hors deux ou trois des memoires envoyés, tous les autres avoient eté remis avant l’expiration du 31. chéz M. le comte d’Angiviller soit a Paris soit ici entre |mes| mains M. le comte m’ayant charge d’en donner des recepissés, ce que j’ai fait à l’egard de tous ceux qui en ont demande par des personnes interposées.
J’avoue que je me serois fort passé de cette corvée qui a exigé qu’en mon particulier j’ecrivisse 50 ou 60 lettres d’instruction à divers particuliers qui n’etoient [2 r] point au fait de la forme à observer pour que leur memoire fut dans la forme propre à concourir. Aussi déz le commencement de 9.bre avois je proposé a m. le comte d’Angiviller d’indiquer, par un avis public, <la [... ?]> a qui il faudroit remettre à Paris les memoires en question. C’etoit tout naturellement à vous comme secretaire de l’academie. Mais M. le comte <d> m’observa que dans le programme il etoit dit que les memoires et modeles seroient remis chéz lui à Paris.
J’ai l’honneur d’etre avec un trés parfait attachement, monsieur, votre trés humble et trés obeïssant serviteur
Montucla1Paraphe bouclé.
[2 v vierge]