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Notice
Identification et lieu de conservation
IDC3657
TitreTURIN aux membres de l'Académie des sciences de Paris - [vers le 3 décembre 1784] (Paris, Archives de l’Académie des sciences, pochette de la séance du 4 décembre 1784)
Document de référenceOui
Nature du documentOriginal
Lieu de conservationParis, Archives de l’Académie des sciences
Cotepochette de la séance du 4 décembre 1784
Intervention(s)
Expéditeur(s) et destinataire(s)
Instrument d’écriturePlume trempée dans l’encre noire
Dates
Datation[vers le 3 décembre 1784]
Lieux
Lieu d'écriture rétabli ou normaliséParis
Lieu de destination rétabli ou normaliséParis
Textes

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Transcription

[1 r] Moyens pour élever L’eau

[1 v vierge]

[2 r] Messieurs

J’ai L’honneur de soummetre a votre rapport trois moyens pour élever l’eau, en me servant des seaux qui sont usités depuis long temps, les moyens que j’ai l’honneur de proposer ne consistent que dans le mécanisme que j’employe en appliquant la force des rivieres et du vent.

Le premier moyen representé par la figure premiere, consiste a placer, sur une riviere, une grande roue comme celle des moulins a eau, l’axe de cette rouë portera une roue denté qui s’engrainera avec une lanterne .c. appartenant a un arbre perpendiculaire, cet arbre porte a son extremité superieure une [2 v] lanterne qui s’engraine avec une rouë denté qui appartient a l’axe du tambour. f. qui porte deux cordes sans fin sur les quelles sont attachés des seaux, avec des baguettes pour les tenir en respect ; le courant de la riviere agissant sur les vannes de la rouë comme douses quintaux, le tambour .f. aura une force de dix quintaux en supposant deux quintaux de force perdus a cause des frottements, de sorte que les seaux montants pourront tenir en suspension huits ou dix quintaux d’eau, qui monteront continuellement ; on pourra doubler la vitesse du tambour .f. en donnant vingt dents a la roue denté .e. la lanterne .d. ayant quarante barraux, avec une force deux fois moindre, que l’on peut augmenter en faisant les vannes tres larges et un peu creuses.

Le second moyen representé par la figure seconde est moins couteux et beaucoup plus simple ;

il consiste a placer sur une riviere une grande roue comme la premiere, portant a son axe un tambour d’un sixieme moins grand que la roue, on placera sur une elevation ou sur un pont un autre tambour de la meme grandeur ; deux chaines ou cordes sans fin portant des seaux, fairont le tour de ces deux tambour [3 r] de facon que le tambour inferieur tournant, le superieur en faira de méme ; l’eau de la riviere agissant sur les vannes de la roue comme douses quintaux, le tambour qui est un sixieme moins grand aura une force de quatorses quintaux, de sorte que les seaux montants tiendront toujours en suspension douses et treises quintaux d’eau qui se vuideront sans cesse sur le pont dans un bassin, pour éviter que les cordes ne glissent on peut mettre sur les tambours des chevilles d’un pouce de long, sur les quelles se poseront les battons qui sont attachés aux cordes ; ce moyen plus simple et moins couteux que le premier me paroit pouvoir servir a élever de l’eau abondamment a quatre vingt, cent pieds et davantage.

La troisieme figure represente un moulin horisontal qui est entre les mains de monsieur Meusnier et Mr Leroy, qui en donneront bientôt le rapport, ces ailes telles que je les ai proposé etant tres simples et ne souffrant aucune objection, il me semble que l’on pourroit les appliquer pour moteur pour élever leau, au deffaut des courants d’eau, sur quatres rayons horisontaux sont cloués quatres grandes toiles toutes du meme coté, derriere chaque [3 v] toile sont deux baguettes avec deux ou trois ficelles en croix, lorsque le vent frappe ces ailes, celles du coté droit sont soulevés par le vent, les chevilles et les ficelles se trouvant anterieurement, les toiles du coté gauche ne pouvant etre soulevés puisque elles sont arretés par les ficelles et les baguettes qui se trouvent placés posterieurement, la roue une fois placé doit tourner toujours du meme coté a touts les vents ; l’arbre de cette roue portant une lanterne qui s’engraine avec une roue denté appartenant au tambour .a. on pourra elever l’eau sur une elevation, en employant les mémes moyens deja expliqués, dans ce dernier moyen je ne soummet point au rapport ces ailes horisontales, qui le sont deja, je n’en soummet que l’application pour élever l’eau.

J’ai L’honneur d’etre avec le plus proffond respect votre tres humble et tres obeissant serviteur

turin docteur en medecine

[4 r vierge] [4 v vierge] [5 r] [Inscriptions de la main de S. Gallot, au crayon :]
« TURIN », « M- [i. e. « Mémoire »] 4 Dec 1784 » et « R- [i. e. « Rapport »] 22 Dec 1784 ».]
[5 v] [Figure 1] [6 r] [Figure 2] [6 v vierge] [7 r] [Inscriptions de la main de S. Gallot, au crayon :]
« TURIN », « M- [i. e. « Mémoire »] 4 Dec 1784 » et « R- [i. e. « Rapport »] 22 Dec 1784 ».]
[5 v] [Figure 3]
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Contenu

Leur présente des « Moyens pour élever L’eau » (f. 1 r). Le troisième a déjà été soumis à Leroy et à Meusnier de La Place.

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