Transcription
[86 r] Voila ce que c’est que d’être ami de ministre, vous alles être acable de solicitation1Le pluriel est peut-être absent du fait d’un manque de place sur la page. et moi toute la premiere je ne m’en generai, et croirai comme amie, de l’ami avoir beaucoup de droit, ne vous effrayé pas ce n’est pas le comendement d’une frégatte que je vous demende, je n’en suis pas encore la, mais vous connoisses Mlle Franquette2Lire Frauquette
?, vous sçaves que je l’aime fort, son mari est un tres galant homme, mais qui n’etant point placé, lui mange le peu qu’elle a, car il faut qu’il vive, si M Turgot pouvoit disposer en sa faveur d’une place de courrier, |car| il lui en faut deux, il m’obligeois3Lire m’obligeroit
. infiniment, et feroit4A la suite, une
a été écrit par erreur. [86 v] un bon choix, car outre que c’est <une> un tres honnette homme, il est intelligent, s’il n’avoit pas <f [?]> encore pris quelqu’un pour mêtre a la tête de son écurie, il seroit encore excelent pour cela, s’etant toute sa vie aucupé de cheveaux, même comme piqueur <du> enfin voyes Monsieur, si vous pouves obtenir quelque chose pour lui, vous m’obligeries beaucoup.
M. de Meulan5Lire Meulun
? espere, que vous n’oublieres6Terminaison difficile à déchiffrer : l’écriture s’est tassée du fait d’un manque de place sur la page. pas ce dont il vous à parles hier, pour M. son frere, ajoutés a tout ce que vous dires [sic], quil seroit peut être important pour achever de détruire tous les sots propos que lon a tenus sur M. de Sartine de placer son beau frere, pour prouver, combien tous [sic] ce que lon a pu dire a fait peu <d> [87 r] d’impression, puisque lon cherche a l’obliger, je ne doute pas du zele, que vous voudres bien mêtre, aux choses auqu’elles je m’est quelque interet, et ne vous feres7Lire et que nous ne ferez
? pas l’injustice de croire que j’ai besoin de vous prier beaucoup. Bon jour, vous veres je ce soir. Mon dieu que j’ai eu de plaisir a vous voir heureux.
[87 v] [Adresse]