Vient enfin de recevoir la procédure de l’affaire La Barre, « avec toutes ses contradictions, ses imbécillités, ses noirceurs », fruit d’une basse vengeance liée au harcèlement sexuel de la tante. Envoie documents réfutés à C. et D’Alembert en espérant prompte réparation pour l’honneur de la nation toute entière. En avertit son neveu d’Hornoy [conseiller au parlement de Paris]. Estime indispensable de purger la contumace de d’Etallonde. Il faut pour cela obtenir des lettres du Sceau, accordées de droit. Réhabilitation de La Barre plus difficile, peut-être une délocalisation de l’affaire aiderait-elle la justice à se dédire. L’innocence est peut-être difficile à prouver. Envisage différents scénarios. Générosité du grand duc de Russie envers La Harpe [pour rémunération de la Correspondance littéraire qu’il lui envoie à partir de 1774]. Renouvelle sa confiance dans l’engagement des deux philosophes. Lettre remise à M. de Villevieille, qu’il a mis dans la confidence. Correction apportée par Voltaire à la déposition de Moinel dans la copie destinée à l’avocat.
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