Matha s’adresse à Macquer pour relater avoir écrit il y a quelques temps une lettre à un ami, l’abbé Ebinger, vicaire à St Benoit, mais ne pas avoir reçu de réponse. Il en rappelle le contenu :
la maladie de Matha l’a empêché d’exercer ses fonctions, il s’est donc consacré à la chimie. Il a étudié les corps naturels, leurs combinaisons, leurs propriétés, les métaux, les semi-métaux, il s’est intéressé particulièrement aux bitumes, vernis et leurs prolongements dans le domaine de la marine, de la médecine. Il regrette de ne pas pouvoir travailler avec les savants de Paris et supplie Macquer d’assurer sa protection auprès de l’Académie des Sciences.
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